Après la communication, voici que s’en vient l’électricité sans fil !
Qui de nous n’a pas fulminé après ces fils de appareils mobiles !
Qui ne s’est pas pris les pieds dans les fils d’une lampe !
Qui un jour a espéré enfin pouvoir éclairer un bout de jardin sans prise électrique !
Après le WiFi pour les appareils communicants, le Wireless Power Transfert (Witricity), Witricité est-il « the solution » ?
Bien sûr l’électricité solaire serait également une solution… mais les tentatives ne nous éclairent pas suffisamment… 😉
Alors quid du Witricity, Witricité en français…
C’est pour bientôt ! Après la « communication » sans fil, voici arriver l’électricité sans fil !
Nous trouvons déjà sur le marché les tablettes (sans fil) de chargement pour les cellulaires. Le principe est simple, vous posez votre cellulaire (enfin… pour le moment, seules certaines batteries sont compatibles) sur une tablette et votre appareil se recharge ! Sans fil ! Enfin !
Aux Etats-Unis, les firmes Fulton Innovation, Powercast et WildCharge proposent déjà des solutions, pleines de promesses !
Mais les recherches ne s’arrêtent pas là ! Fort de cette réussite, l’équipe de Marin Soljacic du MIT-Boston doivent à très court terme permettre la commercialisation de l’électricité sans « le » fil.
La technique du MIT consiste à transmettre du courant entre deux bobines en utilisant des bobines d’induction. Afin d’augmenter la distance d’indépendance entre l’appareil émetteur et l’appareil receveur, les chercheurs utilisent la résonance magnétique. En branchant ces appareils sur une même fréquence, cela fonctionne ! Après 2007 où le MIT avait réussi à faire fonctionner une ampoule de 60w à 1m78 de distance de l’émetteur, les tests hors labo ont réussis en juin dernier !
Retour en arrière : la technique en elle-même n’est pas novatrice. Inventée en 1892 par Nicolas Testa, cette technique dite de « couplage par induction », fonctionne de la façon suivante : « Une bobine de cuivre reliée au courant électrique traditionnel via une prise crée un champ magnétique. Ce champ magnétique influence sans contact un autre bobine de cuivre similaire et y crée un courant électrique qui peut allumer une ampoule. C’est exactement ce qui se passe incidemment dans un transformateur entre le circuit primaire dans lequel circule le courant en provenance du réseau et le secondaire dans lequel est induit un second courant, le tout sans contact filaire entre les deux circuits » (extraits de l’ouvrage, Histoire de l’Energie, Bibliothèque Nationale de France).
Les firmes Philips et Siemens (Osram) étudient actuellement de très près cette innovation pour proposer demain des solutions sans fil (dans un premier temps, pour des applications sur les luminaires et les appareils médicaux).
Ainsi, le luminaire d’extérieur, NeeMoove, a fonctionné sur une portée de deux mètres. Pas de photo, c’est classé « top confidential » dans une des firmes citées plus haut.
Pour compléter le tout, une autre technologie devrait re-vo-lu-tio-ner nos habitudes. Ainsi la start-up israélienne, Powermat, développe des films souples à induction magnétique pour recouvrir les surfaces. Ainsi nos tables de bureau, nos étagères, plan de travail de cuisine, murs, parois, etc, créent un champ magnétique localisé. Le fait de poser un appareil compatible, équipé d’un badge récepteur, lui permet de communiquer avec le film connecté au réseau. Intelligent ! Pour l’instant, pas de révélations pour les consommateurs. Les premiers marchés concernent la grande distribution, l’industrie et l’hôtellerie.
La pénétration du marché pour une diffusion grand public de cette technologie va prendre du temps. Beaucoup de temps… Car, sans pour autant aborder les types d’applications et les produits, le positionnement de cette nouvelle façon d’aborder « l’électricité » doit prendre en compte un autre facteur : la nocivité ou non des ondes radios.
Si aujourd’hui, les organismes sanitaires sont incapables de nous prouver si les ondes radios sont néfastes ou non, il faudra convaincre le consommateur de cette nouvelle façon d’aborder sa relation à l’électricité. Cela suppose de nous apporter d’autres éclairages !
La miniaturisation de vieux principes d’induction est impressionnante, mais je préfèrerais laisser cela dans les laboratoires. Le “bain ” perpétuel dans des champs électromagnétiques, je le sens pas trop 🙁
J’avais déjà lu un article similaire, et cela parait prometteur si cela n’est pas dangereux pour la santé.
D’ailleur ça me fait penser à ce film “The prestige” où l’on voit justement une machine “infernale” de Tesla qui génère des champs électriques très impressionants (sans parler de l’intrigue du film vraiment bien faite).