La DRH m’accueille : – « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs… »
— Ah bon, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, qu’est-ce qu’ils font là, ils ne sont pas déclarés ?
— Mais non, bien sûr, ils sont, heu, salariés.. .ici, dans l’entreprise, bien sûr
— Bah, alors s’ils sont salariés, pourquoi vous les appelez collaborateurs ?
— Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs…
— Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un « lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. Tout salarié est « subordonné ». Il n’est pas sur un plan d’égalité avec son employeur. En bonne langue française, on ne peut à la fois, être « collaborateur » et « subordonné ».
— Monsieur l’Inspecteur on appelle ainsi nos… nos… collaborateurs, c’est une marque de respect, pour les associer, enfin, on les…
— Madame, excusez-moi, mais je n’ai pas le mot « collaborateur » une seule fois dans le Code du travail, je préférerais que vous restiez sur un plan juridique, de façon à ce qu’on s’entende, c’est clair un « salarié » ! Un « collaborateur » je ne sais pas bien quel est son statut…
— Mais enfin monsieur l’Inspecteur, si, c’est clair pour nous aussi, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut. Continuer la lecture de « Je vous présente mes collaborateurs… »
Le verre est solide ?
Le verre est solide
A première vue, la consistance du verre ne fait aucun doute, il est bien solide et la question parait bien superflue. Pas tant que ça ! D’un point de vue physique, cette question soulève pas mal d’interrogations.
Octobre 2007 Partie intégrante de notre quotidien, le verre est loin de nous être si familier qu’il n’y parait. On peut certes le tenir dans la main, s’appuyer dessus, y verser un liquide…Les physiciens ne se fient pas à cette apparence extérieure et l’étudient minutieusement.
Un solide digne de ce nom ?
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Au dessus, structure microscopique d’un cristal ; en dessous celle du verre. Photo © Clem Cousi / GNU Free Documentation License |
La texture est parfois bien trompeuse. Pour répondre à la question posée, il faut connaître physiquement les caractéristiques de l’état solide. Qu’est-ce qui le distingue de l’état liquide ? Cette rigidité est conférée par les liaisons entre les atomes qui constituent le matériau. Prenons l’exemple du diamant : il comprend de nombreux atomes de carbone. En le “scrutant” à une échelle microscopique, on constate que les atomes sont liés entre eux par de fortes liaisons dites covalentes. Elles sont complétées par des liaisons ioniques qui rattachent deux pôles opposés (par exemple le sodium, Na+ et le chlore, Cl-). Cet ensemble constitue un maillage fort d’où cet aspect dur et rigide. Autre point, les atomes sont disposés dans l’espace de manière régulière et ordonnée ; comme dans la figure ci-contre (au dessus). Le solide présente une structure hexagonale, en nids d’abeilles.
Et bien chez le verre, il n’en est rien. Regardez la figure juste au dessous. Ces atomes sont répartis spatialement de manière complètement anarchique. Les distances qui les séparent sont irrégulières. Dans ce cas, le verre présente une structure proche d’un liquide.
Pas si liquide que ça
Si les physiciens ne se fient qu’à sa structure microscopique, le verre a tout d’un liquide. Difficile à croire car tout liquide qui se respect coule. Or, le verre en est loin. Certains pourtant estiment que cet écoulement s’opère également chez lui. Comment ? A regarder de plus près les vitraux épais des cathédrales ou encore de simples carreaux, on peut observer un épaississement au bas de la fenêtre. Les premières conclusions sont d’ores et déjà tirées : le verre s’épanche bien.
Cette explication est vite réfutée par les spécialistes du verre. Ils justifient cette observation par la méthode employée pour la confection des carreaux ou vitraux. Pour autant, en regardant à nouveau les propriétés due verre, les scientifiques constatent qu’en dessous de la température de fusion, température à laquelle le matériau passe d’un état solide à un état liquide, le verre présente un état n’ont pas cristallisé mais surfondu. Cette phase est la transition vitreuse. A ce moment, il présente une viscosité importante et une certaine aptitude à “couler”. Pour être plus exact, le verre flue. L’écoulement peut en effet s’effectuer mais il faut des centaines et des centaines d’années voire même plus pour observer ce phénomène. A l’échelle humaine, il est impossible de le vérifier.
Bilan : le verre n’est ni liquide, ni solide ; son état est intermédiaire. Les physiciens le qualifient de matériau amorphe. Mais le verre continue toujours d’intriguer et est une des énigmes de physique non résolues à l’heure actuelle.
Voir aussi
L’enquête de circulation sur Sophia déclenche la tempête…
Je vous ai raconté mes mésaventures d’il y a quelques jours concernant une bande d’abrutis qui bloquaient la circulation pour faire une enquête… sur la fluidité de la circulation !!!!!
3/4H de bouchons, une file de Plascassier à Mougins, et un feu mobile qui leur sert à arrêter les automobilistes!!!
Un manque de respect total envers les personnes qui vont travailler.
Apparemment, je ne suis pas le seul mécontent:
INTERVIEW de Kazuo Chiba, un (véritable) maitre moderne du budo.
Interview with Kazuo Chiba (1)
As a young man of eighteen, Kazuo Chiba took one look at a photograph of Morihei Ueshiba in a book and knew that his search for a true master of budo had ended. Now 8th dan and chief instructor at the San Diego Aikikai, Chiba recounts episodes from his years as an uchideshi, and provides a detailed explanation of the concept of shu-ha-ri, as well as explaining his own view of the modern aikido world.
Aikido Journal: Sensei, I understand that you began martial arts with judo and later switched to aikido. Perhaps you could tell us about the way things were in those days?
T.K. Chiba Sensei
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