Dans le prolongement de Bien public, bien privé sur la notion de bien public/commun
Les problèmes que rencontrent les belges aujourd’hui sont passionnants.
Ce petit pays , capitale de l’Europe, est sur le point de se couper en deux car les flamands considèrent que les wallons, vivent à leur crochet.
Une autre version du refrain à la mode :”les travailleurs qui payent pour les feignants”.
Les chiffres d’aujourd’hui montrent qu’en effet la partie flamande contribue plus fortement que la partie wallonne à la solidarité nationale. Jusqu’à 1965, c’était le contraire ,c’ était l’époque de l’essor industriel sidérurgie, mines etc ….
Dès 1993 les belges ont changés leur constitution afin de donner une plus grande autonomie à leurs trois régions fédérées: Flandre, Wallonie, Bruxelles. La loi permet même aux régions de passer des accords internationaux !
Depuis les choses ne font qu’empirer puisqu’ aujourd’hui, la Belgique n’a plus de gouvernement depuis plus de 150 jours.
Je trouve cette situation révélatrice de la tendance d’aujourd’hui : Je veux payer ce que je consomme et pas plus. Mon argent (travail) ne doit pas servir à l’Autre.
Un exemple concret extrait de la libre Belgique
“Agacement encore des Flamands quand les centaines de radars sur leurs routes servent à leur faire payer des amendes versées au gouvernement fédéral, alors que côté wallon les radars sont rares. Enervement toujours quand ils assurent que chez eux le réflexe est d’abord d’aller chez un médecin généraliste, alors que les francophones iraient d’emblée chez des spécialistes, plus chers. Ce qui aurait un coût pour un système de sécurité sociale encore national. “
Ces argument semblent légitime dans une logique purement comptable, mais alors l’ Ile de France pourrait faire sécession des régions avoisinantes pour des raisons similaires: les habitants des régions voisines viennent travailler et utiliser des biens publics payés par les franciliens.
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