Liberté, égalité, musique !

Le rapport de la mission Olivennes se nourrit d’abord d’un échec. Celui de la loi DADVSI qui, face aux incertitudes liées à l’élection présidentielle, s’est révélée parfaitement inapplicable.

Envoyer des P2Pistes en prison en pleine campagne électorale, ou les condamner à 300 000 euros d’amende, voilà qui aurait fait tâche. Vouloir dépénaliser le monde des affaires d’un côté, et se montrer intraitable avec le menu fretin qui télécharge de la musique « illégalement » sur Internet de l’autre, risquait de donner l’image d’une France paternaliste et autoritaire, économiquement libérale et politiquement conservatrice, surtout en rupture avec ses propres Lumières, qui a renoncé à se distinguer et à éclairer les autres en explorant de nouvelles voies, et préfère servir la soupe aux riches et vilipender les pauvres, comme pour mieux se plier à l’équilibre d’un monde dominé pour une grande part par des puissances économiques et financières. De quoi faire perdre les élections à la droite.

La gauche, elle, est totalement passée à côté du sujet pendant la campagne. Ce qui lui a probablement coûté l’élection. Elle n’a pas su mettre le doigt sur le symbole fort sous-jacent à cette question des échanges de pair à pair, qui sont la manifestation de la nature foncièrement libertaire des réseaux. Quel en était l’enjeu ? La fondation d’une nouvelle société de l’information à visage humain, la définition d’une nouvelle citoyenneté et de nouvelles libertés publiques, de nouvelles formes de démocratie directe et d’un nouveau contrat social plus libertaire et mieux adapté aux nouvelles sociétés en réseau.

Dans le cas de la gauche, il importait surtout de ne pas se mettre à dos les artistes et le monde de la culture, de ne pas aborder un sujet qui fâche et divise les Français de part et d’autre de l’échiquier politique. En s’en tenant à cette mise sous silence, fruit d’un consensus mou avec la droite, elle est passée à côté du véritable enjeu de cette élection, faisant la preuve de son manque de courage politique et de son absence de conviction et de vision.

Des oligopoles en butte à la “libéralisation” des réseaux

Une fois Nicolas Sarkozy élu – et Dieu sait que toute une gent discographique s’est pressée autour de lui pendant la campagne
présidentielle, affichant sans la moindre pudeur son soutien manifeste au candidat de l’UMP -, il devenait urgent, pour un certain nombre d’oligopoles, que soient adoptées de nouvelles règles répressives beaucoup plus efficaces contre la « libéralisation » sauvage des pratiques de la société civile en réseau, applicables à grande échelle et de manière plus massive, et plus à même que la loi DADVSI de protéger leurs intérêts et de conforter leur position dominante sur les marchés des produits dérivés de la culture.

Le travail de la mission Olivennes n’avait pas d’autre objectif. Et vu le manque d’imagination dont elle a fait preuve, par ailleurs, pour déterminer comment favoriser le développement de nouveaux modèles économiques et la multiplication d’offres de musique en ligne accessibles à tous, elle n’aura pas d’autre résultat.

Face à ce qu’on nous présente souvent comme de détestables métastases de Mai 68, on applique finalement de vieilles recettes politiques héritées du XIXième siècle, qui conjuguent le même positivisme béat et le même autoritarisme masqué. Pour aboutir à quel résultat ? L’introduction d’une surveillance accrue des nouveaux modes d’échange en réseau, au détriment de la protection de la vie privée, de l’exception culturelle et d’un certain nombre de libertés publiques. Au détriment de la démocratie, en somme. Il s’agit d’une vraie rupture, certes… avec les valeurs de la Révolution française.

“Liberté, égalité, gratuité”

Il n’est pas anodin qu’au même moment, ceux qui réfléchissent à contre-courant de cette regrettable évolution voient leur pensée atteindre une certaine maturité. Ainsi ai-je trouvé très salutaire de recevoir, le jour même où la mission Olivennes rendait son rapport public, un essai de Philippe Axel préfacé par Jacques Attali et paru aux Editions Pearson / Village mondial, sous le titre « La révolution musicale », dont le sous-titre claque comme un drapeau au vent : « Liberté, égalité, gratuité ».

L’essai de Philippe Axel est salutaire à plus d’un titre. D’abord, il offre avant tout le point de vue d’un artiste, non pas celui d’un artiste établi, qui a tout à gagner à défendre le respect de l’ordre marchand établi, mais celui d’un citoyen ordinaire qui a fait le choix de développer des activités artistiques dans le domaine de la musique, l’effort de parvenir à une certaine excellence dans l’exercice de son art, et qui porte un regard très critique sur l’environnement économique de cet art, sans que sa réflexion ne se laisse à aucun moment polluer par la frustration qui pourrait être la sienne de ne n’être toujours pas parvenu au firmament de la notoriété.

Philippe Axel nous fait pénétrer dans les arcanes de l’industrie phonographique, nous dresse un portrait de la face cachée du disque, sans céder ni au ressentiment ni à la démagogie. Son ouvrage est d’une clarté et d’une limpidité exemplaires, d’une grande honnêteté intellectuelle, et c’est ce qui fait la force du message qu’il délivre.

Avant même que la mission Olivennes n’ait rendu son rapport, l’auteur écrit dans sa conclusion, dans un éclair de clairvoyance : « Il existe un risque réel que le marché soit tenté d’utiliser sur la Toile des méthodes totalitaires fondées sur la surveillance afin de maintenir une rareté artificielle de biens non rivaux et donc, abondants par nature. La culture laissée uniquement au marché dans le cadre d’une société de contrôle par le marketing et la surveillance, entraînerait un risque majeur de disparition de la sincérité des œuvres. Il en résulterait un mal de vivre profond, créant une société désespérée et favorisant les attitudes suicidaires et extrémistes. »

L’exception culturelle bafouée

Dans la bouche de Philippe Axel, ou plutôt sous sa plume, la « gratuité » n’est pas un gros mot, ni un vain mot. Elle est l’essence même de l’idée d’exception culturelle, qui veut que la culture soit d’abord, en se fondant sur des valeurs d’échange et de partage, source de création de lien social, avant de donner lieu, ce qui n’est pas antinomique, à une marchandisation de ses produits dérivés.

Il ne fait pas de la gratuité un dogme, et la considère plutôt comme une vertu de l’art et de la culture, qu’il est essentiel de préserver. Il n’oppose pas plus la culture au marché, ni le gratuit au payant, l’un se nourrissant abondamment de l’autre. Il explore simplement les nouveaux « transferts de ressources » qu’il serait nécessaire d’organiser et de réguler, entre les acteurs du marché qui profitent à plein tube de la libre circulation des œuvres de l’esprit sur Internet (FAI, fabricants de hardware, etc.) et les industries de la création.

Ces transferts de ressources pourraient prendre différentes formes, s’effectuer selon différentes modalités qui restent à imaginer, à étudier et à discuter. Autant dire que la commission Olivennes est complètement passée à côté de cet enjeu. Qu’à trop céder à une certaine forme de pragmatisme très en vogue par les temps qui courent et très politiquement correcte, en définitive, elle en oublie de remettre un peu d’imagination au pouvoir, ce qui en matière de culture, laisse cruellement à désirer. Certains agitateurs culturels n’agitent plus grand-chose.

Une “révolution musicale” porteuse de fraternité

Dans le sous-titre de son livre, Philippe Axel fait figurer la gratuité au frontispice de la République en lieu et place de la fraternité. Dans le titre de cette note, je préfère y faire figurer la musique. L’une comme l’autre (musique et gratuité) créent du lien social et sont source de fraternité. C’est peut-être ce qui manque le plus à notre société aujourd’hui, et ce dont est le plus porteur « la révolution musicale » à laquelle Philippe Axel consacre son essai.

Un espoir fondamental, alors que toutes les mesures liberticides préconisées par la mission Olivennes pour juguler les échanges de musique entre particuliers, mêmes si elles atteignent leur objectif, ne parviendront pas à faire remonter les ventes de disques d’un iota, j’en mettrais presque ma main à couper.

Allons enfants de la musique, le jour de gloire est peut-être arrivé ! Si d’aucuns cherchent à refonder la nation…

http://www.zdnet.fr/blogs/2007/11/26/liberte-egalite-musique-/?xtor=EPR-100

3 réponses sur “Liberté, égalité, musique !”

  1. « Il existe un risque réel que le marché soit tenté d’utiliser sur la Toile des méthodes totalitaires fondées sur la surveillance afin de maintenir une rareté artificielle de biens non rivaux et donc, abondants par nature. La culture laissée uniquement au marché dans le cadre d’une société de contrôle par le marketing et la surveillance, entraînerait un risque majeur de disparition de la sincérité des œuvres. Il en résulterait un mal de vivre profond, créant une société désespérée et favorisant les attitudes suicidaires et extrémistes. »

    Je trouve que cet extrai du livre “La révolution musicale” de Phillipe Axel est terrible! On fonce droit dans le totalitarisme! Mais bon après tout il faut peut-être en passer malheureusement par là pour que notre démocratie se réveille!

  2. Je crois qu’il faut pas tout mélanger.
    Que les technologies actuelles et leur pouvoir de concentrer l’information soient un danger pour les libertés est établi. C’est d’ailleurs ce constat qui a donné naissance à la CNIL.
    Il faut rester vigilant, donner plus de moyens à la CNIL, être discret sur Internet, crypter ces mails, … On pourrait faire des pages sur le sujet.

    La seconde question est celle qui concerne l’art , musique, film ,théâtre livres.
    Il faut que les artistes puissent vivre de leurs oeuvres et ce quelque soit la façon dont celles ci sont diffusées.

    Il faut par ailleurs que la société aide à la création sous forme de subventions (privées ou publiques). Je reste convaincu de ce qu’on appelle l’ exception culturelle.
    Les activités culturelles ne sont pas toujours naturellement rentables.

    Se pose donc le problème de la collecte des fonds pour remplir tous ces objectifs.
    Si c’est pas le cd ou le dvd ou le support lambda, comment fait on.

    La solution idéale n’a pas encore été trouvée, mais par contre se gargariser avec cette notion floue de gratuité me semble malsain. Le partage est une notion valable, mais donner sans rien attendre en échange n’est pas un modèle viable.

    La gratuité peut avoir beaucoup de point commun avec le vol 😉

  3. Je crois que là il t’a entendu ;-)!

    Pourquoi M. Olivennes a tort de considérer que « la gratuité, c’est le vol »
    Publié le 28 novembre 2007 16:13:26

    On peut très bien éprouver le sentiment d’une amère victoire, celle des internautes sur l’industrie du phonogramme, et rester pour autant farouchement opposé au principe du filtrage d’Internet. De même qu’on peut très bien défendre la persistance, voire même le développement de certaines formes de gratuité, et imaginer de nouveaux modèles économiques à même d’assurer l’avenir de la filière musicale.

    Il n’y a là de contradiction, dans mon esprit, que pour ceux qui ne font pas l’effort intellectuel de la dépasser.

    En matière de musique, la cohabitation entre gratuité et économie de marché n’est d’ailleurs pas une nouveauté. Le développement de l’industrie radiophonique, principale source de musique – gratuite – pour une majorité de gens, et celui du marché du CD, ont suivi la même courbe ascendante pendant près de vingt ans.

    Le législateur a su les favoriser, en imaginant des transferts de ressources permettant de rétablir un certain équilibre (la licence légale acquittée par les radios auprès des ayant droit). Aux Etats-Unis, ce transfert de ressources n’a d’ailleurs jamais été mis en œuvre, ce qui n’a pas empêché l’industrie du disque américaine de devenir la plus puissante du monde.

    Et même si un tel transfert de ressources ne suffit pas à lui seul, loin de là, dans les pays où il est effectif, à financer la production phonographique, l’accès gratuit à la musique via la radio n’a pas empêché l’industrie du disque de se développer, bien au contraire.

    “La gratuité, c’est le don”

    Contrairement à monsieur Olivennes, je ne considère pas que « la gratuité c’est le vol » – un pur sophisme, à mon avis -, mais qu’elle relève plutôt du don. Le don, le partage, l’échange, me paraissent être des valeurs essentielles, à condition qu’ils se pratiquent de manière responsable et désintéressée, ce qui est le principe même de la gratuité.

    Le numérique favorise d’ailleurs la montée en puissance de ces valeurs, dans la mesure ou il transforme les œuvres musicales en bien non rivaux, qui ne privent pas celui qui les transmet à d’autres de leur jouissance. Il a même cette vertu inestimable de transformer le don en partage, ce qui est un réel progrès social.

    Donner, c’est déjà recevoir, de l’écoute, de l’attention, de la reconnaissance, ce qui a une valeur inestimable pour les artistes. Le développement de nouvelles formes de gratuité est même une condition sine qua non de la croissance future des marchés de la musique.

    Celles qui se sont développées ces dernières années sont à l’origine d’une immense création de valeur collective, dont ont certes bénéficié en priorité les industries des télécoms et du hardware, mais aussi, plus largement, la société toute entière.

    Ce qui reste à arbitrer, c’est la redistribution de cette valeur, en direction des industries culturelles, notamment, qui ont à juste titre le sentiment d’être un peu les dindons de la farce, même si cela ne les dédouane pas de toute responsabilité dans la situation de crise qu’elles traversent, ni ne les dispense de faire un minimum d’autocritique. Accuser l’autre (le P2Piste) de tous ses maux est un peu facile.

    A qui profite le “crime” ?

    Comme dans toute enquête policière digne de ce nom, la première question à se poser est la suivante : à qui profite le « crime » ? Le discours du président Sarkozy, qui assimile Internet à un Far West peuplé de « hors-la-loi », est pour le moins démagogique. A-t-on vu se développer, au cours des dix dernières années, une mafia du piratage en ligne générant des millions de dollars d’argent sale ?

    D’une certaine manière, dans la plupart des pays développés qui bénéficient d’une forte pénétration de l’Internet à haut débit, les échanges de musique entre particuliers sur Internet ont même porté un sérieux coup d’arrêt à l’industrie mafieuse de la contrefaçon de CD, dont l’IFPI ne prend même plus la peine de chiffrer l’ampleur dans ses rapports annuels.

    Force est de constater que les échanges de musique entre particuliers, pour ceux qui les pratiquent, n’ont rien de lucratif, en terme d’espèces sonnantes et trébuchantes, le caractère non rival des fichiers numériques ne permettant pas, de toute manière, d’organiser un business parallèle.

    On ne peut pas en dire autant, en revanche, en ce qui concerne Apple, par exemple, dont le modèle économique n’est pas moins cynique à cet égard que celui de Kazaa ou de Grokster. Sans le P2P, les ventes de baladeurs iPod n’auraient jamais connu une telle croissance exponentielle, ni le cours de son action en bourse, ni le montant des dividendes perçus par ses actionnaires.

    Les consommateurs ne paieront jamais toute la musique qu’ils écoutent

    Reconnaissons à Apple d’avoir très vite perçu une donnée incontournable de la nouvelle économie de la musique : jamais les consommateurs, qui sont appelés à écouter toujours plus de musique, ne seront en mesure de payer toute la musique qu’ils écoutent, en tout cas pas au prix où elle s’affiche sur iTunes.

    C’est pourquoi je ne crois pas un seul instant que la vente de titres de musique à l’unité sur les mobiles ou sur Internet représente l’avenir du business de la musique. Elle constituera peut-être un segment de marché non négligeable dans un futur proche, mais certainement pas sa principale source de revenus à long terme, ni une alternative viable à la vente de CD.

    Je suis loin de jeter la pierre à Apple, à qui ont doit reconnaître également d’avoir créé de toute pièce ce qui constituera à n’en pas douter, à l’avenir, un nouveau circuit de distribution pour la musique. Non pas sur iTunes, mais dans les linéaires high-tech des grandes surfaces spécialisées (comment M. Olivennes n’y a-t-il pas songé ?) ou dans les boutiques en ligne qui commercialisent ses baladeurs.

    Les baladeurs numériques, les téléphones mobiles, les clés USB, les disques durs des chaînes hi-fi de nouvelle génération, sont les seuls supports d’avenir de la musique, les seuls vrais successeurs du CD, au point que les vendre sans les affubler d’un sticker « Musique Inside » sera bientôt une hérésie.

    Un nouveau modèle économique à inventer

    Demain, il ne devrait plus être question d’acheter des iPod avec un disque dur de 10, 20, 40 ou 60 Go, mais avec 50, 100 ou 1000 titres de musique pré-chargés, ou toute la discographie d’un artiste, ou des dizaines de playlists thématiques, ou des collections de classique, de rock et de jazz, ou encore le best of de tel ou tel label, ou bien telle ou telle sélection personnalisée effectuée sur une borne en magasin, sur son mobile ou sur Internet.

    Il devrait même être possible de subventionner l’acquisition de ces appareils, comme ont très bien su le faire les opérateurs de téléphonie mobile, par diverses offres d’abonnement ou des forfaits de téléchargement avec période d’engagement.

    Ou bien encore d’inclure dans le package une offre d’essai de six mois de tel ou tel service illimité ou forfaitisé, l’essentiel étant de proposer un choix très large au consommateur, susceptible de répondre à des demandes diverses et variées, avec ou sans DRM, qu’importe, puisque de toute façon, la concurrence fera le tri.

    C’est tout un nouveau modèle économique qu’il s’agit d’inventer pour la musique, de nouvelles relations contractuelles entre les différents acteurs de ces marchés, de nouveaux partages des revenus, en gardant bien une chose à l’esprit : on ne parviendra pas à vendre l’abondance au prix unitaire de la rareté multiplié par l’infini.

    Dans ce contexte, tous les efforts de promotion, de marketing et de captation de l’attention des consommateurs de musique se feront – comme c’est déjà le cas depuis longtemps, à la radio ou à la télévision – dans la sphère de la gratuité. Elle constituera plus que jamais une sorte de poumon, de chambre d’amorçage de la nouvelle économie de la musique. Et une voie d’accès plus large au marché pour un grand nombre d’artistes.

    Le filtrage peut “tuer” la dynamique du marché

    Or mettre en place des technologies de filtrage au niveau des infrastructures des fournisseurs d’accès à Internet est le meilleur moyen de priver ce poumon d’oxygène. Une erreur que la filière musicale pourrait payer très cher à terme.

    Pour autant, rien n’interdit de chercher à monétiser cette gratuité, ce que de nombreux modèles publicitaires essaient déjà de faire. Je persiste à penser qu’il possible, également, de monétiser les échanges de pair à pair.

    En matière d’exception pour copie privée, il y a toute une réflexion à mener sur l’extension de la sphère privée que constitue Internet, à travers le peer-to-peer, mais également les réseaux sociaux… D’autant que les échanges entre particuliers ont tendance à devenir de plus en plus privatifs.

    Vouloir surveiller ou filtrer ces échanges constituerait indéniablement une atteinte aux libertés publiques. Et ce n’est certainement pas aux seuls industriels de la musique de décider – à l’aûne de leurs seuls intérêts – du modèle de société de l’information que l’on souhaite développer.

    http://www.zdnet.fr/blogs/2007/11/28/pourquoi-m-olivennes-a-tort-de-considerer-que-la-gratuite-c-8217-est-le-vol-/?xtor=EPR-101

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