Comme il était évoqué dans l’extrait de radio de l’article sur les biocarburants L’enfer est pavé de bonnes intentions (version écologique) , j’ai recherché des infos sur ce Bonhomme Jean Ziegler. rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation
J’ai aussi trouvé un site de la presse suisse , son pays , sur la rapport qu’il vient de remettre:
L’article est très court et en français. Quelques point forts:
- Craignant une «hécatombe», le rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation demande un moratoire de cinq ans sur la production des biocarburants à partir de plantes vivrières.
- Le rapporteur souligne que pour faire le plein d’une voiture au biocarburant, soit 50 litres, il faut environ 200 kilos de maïs, quantité qui permet de nourrir une personne pendant un an.
Le Brésil conteste évidemment ses conclusions alors que les ONG telles que Greenpeace les approuvent : sur le même site suisse
C’est très interessant car cela pointe du doigt que c’est l’écobilan global qui compte, pas seulement le rejet de co2.
Mais un point qui me semble négligé est que l’augmentation du coût des céréales vivrières n’est pas forcément une mauvaise chose. D’une parceque le faible coût actuel est artificielement créé par des milliards de subventions que l’on payent de toute manière via nos impôts. Deuxio ces mêmes productions dopées tuent l’agriculture des pays les plus pauvres car ils ne peuvent pas concurencer des prix aussi bas. Tercio cela permetrait au secteur agricole de faire enfin des profits et de devenir rentable. Tout cela permetrait de suprimer les subventions agricoles dans les pays riches (qui coûtent chères dans nos impôts) et de permettre au pays pauvres de nous concurencer avec leur agriculture (qui n’est pas dopée). Donc pour moi c’est plutot quelque chose de positif!
Un autre articles du même site montre que ces biocarburant pas si bio que ça sont en fait une étape nécessaire pour passer au biocarburants vraiment propres. Et cela permet aussi de le rentrer doucement dans les mours et encourager la recherche pour améliorer le processus:
“Tout est en réalité une histoire de générations. Les biocarburants tels qu’on les connaît aujourd’hui, c’est-à-dire principalement le bioéthanol et le biodiesel, ont effectivement des inconvénients que ne devraient plus avoir leurs successeurs, les biocarburants de synthèse, dits de deuxième génération.
Ces derniers mériteront vraiment leur nom dans la mesure où, produits à partir de plantes non alimentaires et peu gourmandes en fertilisants, de déchets agricoles et de débris végétaux, ils présenteront un écobilan nettement plus favorable.
«Les biocarburants de première génération ne sont justifiés que pour mettre en route l’industrie des biocarburants. Ils sont un des moyens d’assurer la transition énergétique. A terme, l’objectif est néanmoins clairement de parvenir à des biocarburants durables», souligne Edgard Gnansounou.”
http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=881&sid=8328087
L’école polytechnique de Lausanne explique les différentes filières en un schéma: http://lasen.epfl.ch/page40002.html
Et certains pensent avoir trouvé la plante miracle :http://www.swissinfo.ch/fre/recherche/detail/Retour_a_l_ecol_ogie.html?siteSect=881&sid=7647182&cKey=1175946553000&ty=st
Et ça a l’air de se développer tout doucement : http://planetebleue.canalblog.com/archives/2005/06/10/563648.html
Dans un registre légèrement divergent, chercher à remplacer les carburants fossiles par des biocarburant revient à vouloir maintenir à tout pris notre model actuel d’hyper-consomation qui bousille la planète :
http://www.swissinfo.ch/fre/recherche/detail/La_decroissance_est_une_question_de_conscience.html?siteSect=881&sid=7572969&cKey=1173340984000&ty=st
Biocarburant un miroir aux alouettes?!
Tu as raison sur l’Hyper-concommation , il y a d’ailleurs un combat politique aux Etats Unis entre la Californie (Schwartzy) et L’administration de Bush.
Busk et ses copains poussent à fond le développement des bio carburant et toute l’industrie céréalière qui est derrière.
La Californie dit : Non le problème et avant tout de réduire notre consommation en faisant par exemple des moteurs plus performants.
ça rejoint mon dada comme quoi la croissance à tout prix est incompatible avec l’écologie.