Eloge de la fuite

Un commentaire tiré d’amazon.

Ce livre est une authentique révélation. Il est de ces ouvrages qui surprennent et font jubiler à chaque paragraphe tant l’analyse est profonde. Le Professeur Laborit éclaire le comportement humain avec une grille d’analyse jusqu’ici délaissée par les sciences sociales : la grille biologique. Partant, l’amour ou la liberté sont désacralisés par la puissance des déterminismes biologiques et socio-culturels. En l’absence d’une telle connaissance, le langage n’est qu’un alibi, une moyen contre-nature d’empêcher nos pulsions inconscientes et les déterminants socio-culturels enregistrés depuis l’enfance grâce au système limbique (le cerveau de la mémoire) d’être associés de facon originale par le cortex associatif (le cerveau particulièrement développé chez l’homme qui le rend doué de créativité). L’inventeur des neuroleptiques démontre de facon implacable que cette méconnaissance débouche sur l’angoisse qui manifeste l’impossibilité de combattre ou de fuir les hiérarchies sociales de domination. Dés lors, une seule issue s’impose à l’être humain : Mobiliser la connaissance de ses déterminismes biologoques et socioculturels pour fuir dans l’imaginaire créateur, à l’abri des jugements de valeur, des préjugés véhiculés par la société. Cette fuite salutaire doit permettre à l’homme de faire triompher de nouvelles structures harmonieuses aux dépens des hiérarchies destructrices. Puisse Henri Laborit être un jour entendu !

Eloge de la fuite

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