En suspension dans l’atmosphère, des bactéries provoquent la formation ou de neige. Leur absence peut dérégler le climat…
Pour faire tomber la pluie; la neige ou la grêle, il faut des bactéries . C’est ce que vient de mettre en évidence une équipe de chercheurs franco-américaine. Ses travaux remettent en question ce que avons appris à l’école. Par exemple, l’eau ne gèle pas spontanément à 0 OC. Pour que l’eau cristallise, il faut que se forment des noyaux de congélation, qui serviront de supports pour la de l’eau en glace. Et c’est là qu’interviennent les bactéries. Car l’Origine de ces noyaux, ou catalyseurs de la formation du gel, peut être de nature différente
: minérale (poussières en suspension, sable) ou biologique (aérosols organiques et bactéries).
” Sans noyau de nucléation, l’eau ne gèle pas, même à très basse température (-35 °C)” explique Pierre
Amato, de l’ université de Louisiane. En revanche, en présence d’un noyau, les molécules d’eau peuvent s’organiser en cristaux et faire geler l’eau autour de 10 °C.
Dans la composition de la neige artificielle.
Pour démontrer la de particules biologiques actives dans l’atmosphère, l’équipe de scientifiques a analysé la composition d’échantillons de neige fraîchement tombée en France, dans le Montana, le Grand Nord canadien et en Antarctique. A chaque fois, des achantillons de bactéries dites “glaciogène” on été détectés. “C’est la première fois quon a pu mettre en évidence la présence de cetype d’organisme dans l’atmosphère” souligne
Cindy Morris, une des cosignataires de l’étude, du laboratoire de pathologie végétale à l’Institut de recherche agronomique (Inra). La plus connue de ces bactéries (Pseudomonas syringae) est d’ailleurs utilisée
par certaines stations de ski pour produire de la neige artificielle.
Si l’idée qu’il puisse y avoir des micro-organismes, bactéries ou algues unicellulaires dans les précipitations n’est pas nouvelle, l’hypothèse que les êtres vivants puissent avoir un effet notable sur la météo l’est plus. Les biologistes ont en effet observé une particularité curieuse : parmi les bactéries glaciogènes, la plupart sont connues pour être des parasites de plantes. En se dispersant dans l’atmosphère à la faveur des courants aériens et en faisant pleuvoir, Pseudomonas se révèle également indispensable à la végétation. C’est ainsi qu’au Zimbabwe l’abandon de la culture du thé a entraîné une sécheresse locale brutale. Or il y a beaucoup de bactéries Pseudomonas sur les feuilles de thé…
– Béatrice Delamotte –
– La Tribune 09/04/2008 –
Je suis toujours imtpressioné par les histoires d’impuretés qui déclenchent des effets bien plus importants qu’eux.
Existe il des phénomènes analogues pour les sociétés humaines 😉
L’exemple du Zimbabwe est très révélateur dans la crise de la faim qui se dessine dans le monde. Le boulversement des cultures agricoles locales n’entraine pas que la disparition des cultures vivrières, elle influe aussi sur le climat. D’ailleurs un reportage de la BBC Horizon intitulé “Global dimming”, montrait que les particules de pollution dans l’air étaient en parties responsables d’une dimminution de 20% de la luminosité solaire ce qui provoque des sécheresses dans certains pays et des pluies dilluviennes dans d’autres. Tous ces facteurs additionnés les uns aux autres sont responssables de ces émeutes de la faim. Indirectement nous en sommes responsables!