Bernard Steigler (2)

En effet , j’ai eu la chance d’être sur la route au moment ou s’était
diffusé. J’ai trouvé les idées du mec géniales, même si sa façon de
parler est parfois un peu compliquée.
Je suis en train de l’enregistrer en mp3.

Tu pense sans doute que c’est un peu le blackout de mon côté, mais j’ai
vraiment la tête dans le guidon au niveau du boulot. Ca devrait se
calmer en fin de semaine prochaine.

A+

Laurent

le fichier :Bernard STEIGLER (mp3)

3 réponses sur “Bernard Steigler (2)”

  1. J e viens de réécouter et je trouve que Tocqueville répond mieux à cette perte de repère des désespérados. Ce n’est pas le méchant capitalisme (qui n’est qu’un moyen) mais bien le problème endogène de la démocratie qui cherche à satisfaire les “petits et vulgaires plaisirs” de ses citoyens qu’elle infantilise. Attaquons nous donc à la dérive démocratique qui est la vrai cause et cessons de faire porter le chapeau au capitalisme. C’est la démocratie qui tue le capitalisme, et non l’inverse, au nom du bonheur du peuple. Seulement elle a l’effet inverse!

  2. Je te retrouve bien là Ô grand adorateur de l’être suprême “le capitalisme”.
    Je n’ai jamais trouvé le capitalisme méchant car contrairement à toi, je ne le voie pas comme un dieu tutélaire des sociétés humaines, mais comme un système économique dont nous voyons bien aujourd’hui les limites.
    Alors je sais ce que tu vas me dire : le capitalisme n’y ai pour rien , lui il est un pur principe

    Quand Steigler parle du cercle vicieux souffrance -> consommation -> souffrance , il l’attribut à une dérive du capitalisme,dans la mesure ou celui se base sur la consommation et que celle ci a pris une place si démesurée qu’elle a fait disparaitre les autres valeurs (affects).

    Ce n’est pas la démocratie qui fabrique les hyperconsommateurs qu’il décrit.
    Les contemporains de Toqueville n’était pas abrutis par le marketing et la pub

    Dans les pays non démocratiques ce phénomène est identique.

    Le danger décrit par Toqueville existe certes, mais je pense qu’il est masqué par les problèmes liés à notre société de consommation.

  3. Je te rassure, je ne vois pas le capitalisme comme un dieu tutélaire, mais comme le seul moyen de produire de la richesse, et suffisament de richesse pour sortir l’humanité de la simple survie pour qu’elle puisse enfin vivre. Alors oui c’est un système économique, mais je ne suis pas sur que les limites que l’on voit si bien aujourd’hui soient de son fait. J’ai bien peur que ce soit plutot les limtes de la démocratie que nous sommes en train d’atteindre. J’ai volontairement cité Tocqueville parlant des “petits et vulgaires plaisirs” des citoyens pour montrer qu’il avait déjà prévu cette “foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs”. Qu’est ce donc là sinon la société de consomation? Le capitalisme est peut-etre responsable de faire resortir ce travers mais c’est une tare propre à la démocratie que met en avant Tocqueville. Et cette tare apparait à cause de la richesse apportée par le capitalisme, pas le capitalisme lui-même. Et les pays non démocratique sont trop pauvre pour avoir une société de consomation tout court.
    J’ai du mal à comprendre comment notre société de consomation (que tu attribue au capitalisme si je ne me trompe pas) pourait masquer le défaut soulevé par Tocqueville alors que ce sont exactement les mêmes symptomes : individualisme et consumérisme.

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